Taches et Traces Premiers essais photosensibles

Hippolyte Bayard [2015]

Photographies Hippolyte BayardTaches et Traces Premiers essais photosensibles - Hippolyte Bayard [2015]

Texte Luce Lebart

Coédition Diaphane éditions et Société française de photographie, avec le soutien du CPIF de Pontault-Combault et le laboratoire Photon

Collection Hors collection – FR/GB

Format 19,5 x 29 cm – 32 pages, broché

ISBN  978-2-919077-343-2

30,00

Ce livre est édité à l’occasion de l’exposition « Taches et Traces » présentée à Beauvais pendant les Photaumnales 2015.
 
Réalisé en 1840, quelques mois après l’officialisation de l’invention de la photographie, l’autoportrait en noyé d’Hippolyte Bayard est souvent désigné comme la « première photographie d’art ». Négligé par ceux, savants ou politiciens, qui ont officialisé l’invention de la photographie, l’expérimentateur a dit sa déception en se mettant en scène en noyé. La mode du « selfie », dont Le noyé formerait l’un des plus lointains ancètres argentiques, a récemment amplifié le succès de cette première mise en scène de l’histoire de la photographie.
Finalement, le Bayard d’après Le noyé a progressivement abandonné son procédé positif direct pour recourir au négatif sur papier salé, matrice de ses tirages éponymes. Mais qu’en est-il du Bayard d’avant Le noyé ? Ce sont certaines de ses images expérimentales qui sont mises en scène dans l’exposition à la Galerie nationale de la tapisserie de Beauvais et dans ce livre . Fragilité de l’essai, le procédé positif direct de Bayard n’était pas fixé mais seulement stabilisé. Aux limites de l’abstraction, les images changeantes qui en résultent oscillent entre taches et traces, apparition et disparition.
Luce Lebart, directrice des collections de la Société française de photographie et commissaire de l’exposition « Taches et Traces ».